Les fonctionnalités à connaître

Certaines opérations sont moins évidentes à réaliser et demandent un minimum de pratique. Mais pas d’inquiétude, vous trouverez ci-dessous toutes les ressources nécessaires pour vous guider pas à pas.

Ajouter des colonnes

Nous en avons noté 6 mais en réalité il y en a bien plus, que nous ne pourrons pas toutes décrire.

La colonne personnalisée, c'est la base. C'est là qu'on fait du langage M et qu'on peut aller aussi loin qu'on le veut dans la complexité. D'ailleurs, toute colonne dans Power Query se nomme par défaut "Custom Column". Débutants s'abstenir ! Pour en apprendre davantage, c’est par ici.

La colonne conditionnelle, elle, est idéale pour faire de la logique simple (autant de clauses qu'on veut, mais avec une seule condition chacune). C'est très pratique et tout le monde peut le faire, même les débutants. Ce qui est bien, c'est qu'on peut à la fois saisir une valeur, faire appel à une autre colonne, ou même un paramètre. Sympa non ? Suivez ce lien pour apprendre à en créer.

La colonne d'index, elle, peut être très pratique, par exemple pour créer un rang sur des produits, ou même pour préparer des opérations de Time Intelligence irrégulière. 

Il y a également la colonne à partir d'exemples, idéale pour les fainéants et pour ceux qui font très (trop) confiance à la machine, car celle-ci crée une formule à partir des exemples fournis par l'utilisateur. Nous vous montrons ici comment utiliser cette fonctionnalité.

Vous pouvez également dupliquer une colonne, tout simplement…



Fusionner / ajouter des requêtes

La fusion de requêtes, ou jointure, équivaut à ajouter des colonnes. Elle permet de rapprocher 2 requêtes qui ont une colonne en commun appelée “clé primaire”. Découvrez en détails dans cet article les quatre types de fusion :

  • la fusion interne
  • la fusion externe gauche
  • la fusion externe droite
  • la fusion externe entière

Et ce tutoriel vidéo vous explique en 3 minutes top chrono comment fusionner deux requêtes :


💡Bon à savoir : ne confondez pas fusion de requêtes et ajout de requêtes !



Pivoter / dépivoter

Dans un projet Data, il est essentiel de bien comprendre la chose suivante 

  •  Vos colonnes représentent des indicateurs (Chiffre d'affaires, Marge Brute, etc) 
  • Vos lignes représentent des enregistrements (Ventes du 1er janvier, du 2 janvier, du 3 janvier, etc.)

Si votre source de données ne présente pas les données de cette manière là, il faut alors "Inverser" la présentation du tableau. Par exemple, si votre requête se présente avec une colonne pour chaque mois (et les ventes dans chacune d'entre elles), vous devrez dépivoter les colonnes de mois pour n'avoir qu'une colonne avec toutes les ventes, et une colonne avec les mois.

À l'inverse, si votre requête présente une seule colonne avec une multitude d'indicateurs différents, il est fort probable que vous deviez "Pivoter" cette colonne, c'est-à-dire la transformer en autant de colonnes qu'il y a d'indicateurs différents.

Apprenez en 5 minutes quand et comment pivoter ou dépivoter vos colonnes dans Power Query grâce à ce tutoriel vidéo :


💡Bon à savoir : ne confondez pas pivoter, dépivoter et transposer !




Group by

Un “Group By”(ou “Regrouper par”, pour ceux qui n'aiment pas les anglicismes), c'est l'équivalent d'un Somme Si, Nb Si, ou bien Moyenne Si dans Excel, si ça vous parle. Et puisqu'on peut mettre autant de paramètres / critères qu'on veut, on pourrait aussi dire que c'est l'équivalent de Somme Si Ens, Nb Si Ens, Moyenne Si Ens.

Un “Group By” me permet par exemple de connaître : 

  • le nombre de clients par magasin
  • la somme du chiffre d'affaires par pays
  • le nombre d'hommes et de femmes par société
  • le nombre de doublons par fichier
  • et encore bien d'autres choses…

Pour devenir incollable sur le “Group By”, c’est par ici !



L'industrialisation de requêtes

L'industrialisation de requêtes sur Power Query est la chose la plus puissante mais également l'une des plus difficiles à mettre en place. Elle est parfois générée automatiquement par Microsoft, notamment quand on se connecte à un Dossier.

  • Concrètement, c'est utiliser des paramètres (ou variables) dès qu'une valeur est susceptible de changer.
  • C'est également utiliser des fonctions (ou automates) dès que des actions doivent être répétées.
  • C'est utiliser une table d'exemples, ou bien de prototypes, qui servira de modèle.
  • C'est déverser la table d'exemples autant de fois que nécessaire sur une table de références afin de constituer une base de données.

Un exemple concret :
Vous souhaitez vous connecter à 100 pages web (ou bien 100 fichiers Excel) d'un seul coup, mais construire 100 requêtes différentes, c'est un peu la méthode de l'ancien monde....

Voici la bonne méthode :

  • Vous créez une table d'exemples avec un paramètre {Page} ou {fichier}.
  • Vous y faites les traitements que vous voulez, pour peu qu'ils soient aussi applicables sur les autres requêtes.
  • Vous créez ensuite une fonction à partir de la requête car vous souhaitez l'appliquer sur 99 autres pages.
  • Vous appliquez la fonction sur une liste de valeurs qui contient l'identifiant de chacune des 100 pages.
  • Il ne vous reste plus qu'à développer les résultats et à charger les données dans Power BI Desktop pour construire des visuels. 

Tout est résumé dans l’infographie ci-dessous :

Mais si vous voulez vraiment creuser le sujet, rendez-vous ici !

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