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Microsoft Power BI est une solution de Business Intelligence et de Data Visualization de Microsoft. Power BI vous permet de prendre des décisions éclairées rapidement grâce à l’analyse de vos données. Connectez, modélisez puis explorez vos données avec des rapports visuels que vous pouvez coéditer, publier et partager. Power BI s’intègre également à d’autres outils, notamment Microsoft Excel ou Microsoft PowerPoint, pour vous permettre d’être opérationnel et de travailler de façon fluide avec vos solutions existantes.
Microsoft Power BI se décompose en trois parties :
Cet article traitera de l’utilisation de Power BI Destop et vous guidera dans sa conception.
Si vous souhaitez une présentation plus globale de Power BI voici notre article portant sur ce sujet. Également si vous souhaitez connaitre les différentes étapes qui composent Power Query, n’hésitez pas à consulter notre article.
Tout d’abord, présentons, la conception de Power BI Desktop. Ce dernier se compose en trois vues et que l’on retrouve dans le volet gauche de Power BI.
Il vous est également possible de créer des visuels personnalisés. Pour ce faire, vous pouvez utiliser les visuels mis à disposition par la communauté. Vous pouvez retrouver ces derniers dans la boutique de visuels Microsoft intitulée « Microsoft AppSource » (il faut toutefois un compte Microsoft Power BI).
Dans Power BI, on parle de vignette lorsque l’on désigne une visualisation unique qui se trouve dans un rapport. Il s’agit de la zone rectangulaire qui contient chaque élément visuel.
Enfin, on parle de tableau de bord Power BI comme un ensemble d’éléments visuels contenus dans une page, issus d’un ou de plusieurs rapports. Ce dernier est nécessaire si vous souhaitez partager un ensemble de visualisations. Il se tient sur une seule page souvent appelée canevas. Ainsi, il vous est possible de partager vos tableaux de bord avec d’autres utilisateurs ou groupes, qui peuvent alors interagir dans Power BI Service ou sur leur appareil mobile.
Ainsi, ces différents visuels, qui constituent vos tableaux de bord, vous permettront de présenter efficacement vos données. En effet, il vous est maintenant possible de fournir des informations contextuelles, qu’il serait difficile de discerner dans un tableau de nombres ou de texte.
À noter que Power BI Desktop vous permet d’importer un grand nombre de bases de données via sa liste de connecteurs natifs. En effet, vous pouvez vous connecter à un grand nombre de données disparates divisées en 6 grandes familles :
Vous pouvez notamment créer des hiérarchies, insérer des tables, organiser et renommer des champs ou créer différents types de jointures. Pour rappel, ils existent 4 types de jointures :
Ci-dessus, on observe un schéma de données en forme d’étoile. En effet, Microsoft conseille d’utiliser cette approche de modélisation qui est d’ailleurs grandement adoptée par les entrepôts de données et les entreprises. Pour ce faire, il est bon de rappeler que Power BI utilise des tables de faits et des tables de dimensions. Une table de faits contient des valeurs à analyser alors qu’une table de dimension contient toutes les informations concernant les axes d’analyses. Ainsi, pour former ce schéma de données en forme d’étoile, il vous suffit de placer votre table de faits au centre et vos tables de dimensions tout autour.
Enfin, si vous souhaitez approfondir davantage l’utilisation de Power BI Desktop, il vous est possible d’utiliser le langage DAX (Data Analysis Expressions). Ce langage découle du langage de SSAS 2012 Tabular et de Power Pivot (Excel). Ce dernier est un langage de formules utilisé dans les visuels et outils de Business Intelligence. C'est un langage de fonctions, c’est-à-dire qu’il est tenu à l'intérieur de la fonction, il compte ainsi plus de 250 fonctions.
Il est notamment idéal pour la création de table, de mesures, ou de titres de données sélectionnées. Enfin, il permet également de parcourir toutes les lignes en mesurant par exemple un rang.
Pour un peu plus de détail, le langage DAX permet notamment de mesurer le temps et les périodes. En effet, il peut par exemple :
Ce langage permet également d’effectuer des statistiques sur les données. En effet, vous pouvez par exemple mesurer des familles d’articles qui ont des similarités (cluster) ou mesurer la médiane ou la moyenne.
Enfin, vous avez également la possibilité de mesurer le chiffre d’affaires global, le chiffre d’affaires en devise, le taux de retour, le profit après retour, le nombre de clients actifs, la croissance. Mais aussi d’effectuer un Top N : (exemple : Top 10 des charges les plus hautes) ou encore d’effectuer des RANG (exemple : Rang des 10 premiers projets les plus en retard).
Afin d’utiliser ce langage, il vous suffit d’aller dans la vue Rapport –> Accueil -> Nouvelle Mesure
Il vous est maintenant possible d’écrire directement votrenomdemesure = formule.
Détaillons par la suite le langage DAX.
Ce dernier utilise des agrégats, il en existe deux types :
Voici quelques exemples pour vous guider dans la réalisation de vos formules.
Si vous souhaitez changer le contexte d’un filtre, (vous avez par exemple un tableau de ventes par produit et vous souhaitez isoler un produit spécifique), il vous suffit d’utiliser l’agrégat CALCULATE. Si vous souhaitez plutôt manipuler des périodes, vous pouvez utiliser l’agrégat CALENDAR. Enfin, si vous souhaitez effectuer des calculs relatifs à une année, il est utile de connaître l’agrégat YTD.
Nous verrons maintenant les conventions et bonnes pratiques de ce langage. Pour commencer, il est important de faire attention au nommage de vos tables. En effet, le nom de vos tables ne doit pas contenir d’espace et doit être explicite à votre audience.
De plus, n’oubliez pas de masquer dans votre modèle les colonnes non utilisées, les clés primaires et les mesures intermédiaires.
Enfin, lors de la création de vos mesures, n’hésitez pas à prévoir des espaces pour améliorer la lisibilité ou à utiliser le symbole « _ » pour détailler vos mesures.
Pour conclure, de manière générale, privilégier un terme clair non tablé en évitant d’utiliser des préfixes de nom de tables et des acronymes. Pour terminer n’oubliez pas de préciser les tables associées, les faits mesurés (précisément) et les filtres appliqués dans votre vue Modèle de données.
Power BI Desktop n’a désormais plus de secret pour vous. Si vous souhaitez être formé sur Power BI, n’hésitez pas à consulter notre site internet.